La responsable de Sant’Egidio, en France, décrit le calvaire des résidents des Ehpad interdits de visite et l’épreuve imposée à leurs familles. Elle appelle à ne plus séparer les personnes âgées du reste de la société.
La génération qui a rebâti notre pays après 1945 paye le plus lourd tribut à la pandémie. C’est la deuxième fois en moins de vingt ans: en 2003, la canicule avait causé la mort de plus de 15 000 personnes âgées en trois semaines. Aujourd’hui, on compte jusqu’à un tiers de décès dans certaines maisons de retraite.
Les Ehpad (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) se révèlent une nouvelle fois des pièges redoutables. Le mal qui frappe nos aînés vient de loin. Ces institutions participent d’une conception de la société où l’impératif de l’efficacité fait que l’on isole toujours plus les fragilités. En temps normal, leur fonctionnement apparaît...CONTINUER A LIRE L'ARTICLE