Qui sont les amis qui participent à cette fête des fêtes ?
Ce sont surtout des personnes vivant dans la rue : nos amis sans domicile, des réfugiés sans-abri, les enfants des rues. Mais également des mendiants, des étrangers ainsi que des tziganes, des personnes âgées seules, des malades du SIDA, des lépreux, des malades psychiques, des détenus de nombreuses régions du monde.
Aux côtés des pauvres se trouvent aussi beaucoup de gens ordinaires à la recherche du vrai sens de Noël, devenu souvent un rite vide, qui proposent leur aide, aident à préparer, à collecter ce qui est nécessaire et à servir le repas.
Ce sont des gens d’âges, de langues, de traditions et de religions différentes : non seulement des chrétiens mais également des juifs et des musulmans : un grand peuple sans frontières, qui est aujourd’hui la Communauté dans le monde, et qui vit une profonde syntonie lors de cette fête.
En l’an 2000, le 25 décembre était l’avant-dernier jour du Ramadan, le mois de jeûne pour les musulmans. C’est pourquoi, dans de nombreuses villes en Europe, Afrique et Asie, la Communauté a fait la fête avec les musulmans le soir, au moment de la rupture du jeûne.
Il est particulièrement significatif qu’au restaurant de la Via Dandolo à Rome, les étrangers de Gens de Paix aient invité à table les autres étrangers chrétiens alors qu’il observaient le jeûne et deux jours plus tard, pour la fête de la fin du Ramadan, les chrétiens aient rendu l’invitation à leurs amis musulmans, avec la même amitié.
En effet, les repas de Noël sont l’image concrète qu’il est possible de vivre ensemble entre gens différents avec beaucoup de respect et d’amitié : tel est le vrai sens de la fête.