À Munich non plus, pour Sant’Egidio, l'été n'est pas la saison de la dispersion. Nombreux sont ceux qui ont été accueillis dans le parc de l'Académie catholique pour manger ensemble, écouter de la musique et danser, jouer au loto et profiter de l'ambiance : les personnes âgées de la maison de retraite St. Elisabeth, les enfants de l'école de la paix, les réfugiés d'Ukraine et les personnes qui fréquentent le restaurant solidaire. La possibilité de se retrouver a comblé le besoin qu'éprouvaient un grand nombre de personnes en cette période difficile, où l'on est souvent resté seul. Cette rencontre est le fruit des efforts fournis pour n'abandonner personne pendant les moments les plus durs de la pandémie.
Une femme représentant les familles ukrainiennes a déclaré : « Grâce à vous, nous ne nous sentons plus étrangères ». La même expérience a été vécue lors de la cérémonie de remise des diplômes de l'école de langue allemande, une langue difficile mais dont l'apprentissage constitue une clé pour l'intégration. Des personnes de 24 nationalités différentes ont pris part à la cérémonie rehaussée par la préparation de plats typiques de chacun des pays. Les élèves de l'école les ont apportés pour souligner l'importance de l'événément.
Ce sont là autant de signes d'espoir pour un monde divisé et pour une ville comme Munich, riche mais marquée par la solitude et l'isolement d'un grand nombre de ses habitants.