"Ce sont des journées belles et importantes que nous sommes en train de vivre à Madrid (...) des journées importantes car nous avons levé le regard, et nous l'avons également abaissé en ce sens que nous sommes entrés dans le coeur de nombreuses problématiques de notre monde, qui regardent la vie des pauvres, l'environnement, les injustices, la vie des enfants qui ne vont pas à l'école, qui ne sont pas enregistrés à l'état civil, les guerres et leurs conséquences. Comme le répète Andrea Riccardi: la guerre est la mère de toutes les pauvretés.
Nous finissons ces journées avec un regard positif en ce sens qu'il y a un engagement des religions, des hommes et des femmes du monde de la culture, et de tant de personnes qui nous ont accompagnés ces jours-ci, à prendre soin de la maison commune. Ce que nous avons compris est que la maison commune souffre actuellement, à cause de la crise de l'environnement, à cause des guerres - la guerre en Syrie dure depuis de trop nombreuses années et ses conséquences sont catastrophiques -, à cause de l'exploitation de nombreuses personnes et notamment des migrants.
Face à tout ceci, à quoi cela sert-il, quel sens cela a-t-il de se diviser? Le seul besoin que nous avons est de nous unir. Certainement, le dieu du ciel est unique et nous demande d'aller travailler ensemble, avec la prière et l'engagement quotidien, afin que tant de blessures soient guéries, afin que cette maison commune qui est notre monde, où tous nous devons avoir une place et un avenir, nous et les générations futures.
Il a été significatif de voir tant de jeunes participer à ces journées avec engagement et intérêt mais également avec la volonté s'assumer personnellement de nouvelles responsabilités car le monde de demain sera le leur, et tous ensemble nous devons les aider en tant que pères, mères, frères aînés construire ensemble un avenir de paix. Une paix sans frontières.