Au lendemain du terrible attentat qui a eu lieu en France à Nice le 14 juillet, au cours d'une grande assemblée, les 300 jeunes ont été invités par Marco Impagliazzo, président de la Communauté de Sant'Egidio, à « se faire entendre », c'est-à-dire à communiquer l'espoir des Jeunes pour la Paix aux jeunes du monde entier. Marco a demandé à chacun de construire des ponts en étant disciples de Jésus, qui a détruit le mur de la haine. L'amitié avec les pauvres que pratiquent tous les Jeunes pour la Paix en Europe et dans le monde est le meilleur chemin pour trouver les murs qui menacent la paix et construire des ponts vers les périphéries de nos villes. « L'Europe a besoin de citoyens à part entière, car amis des pauvres », a dit Marco. « Plus de Jeunes pour la Paix, c'est plus de paix ! », a-t-il conclu sous les applaudissements enthousiastes !
L'assemblée avec Marco
Les Jeunes pour la paix offrent un cadeau à Marco
La fête avec Hilde Kieboom et Marco Impagliazzo
Les jeunes ont aussi pu témoigner du travail réalisé depuis la dernière rencontre de Berlin, avec l’appui d'images et de vidéos. Le miracle des « couloirs humanitaires », qui a permis l'arrivée en Europe de plusieurs centaines de réfugiés syriens vulnérables, a tout particulièrement été raconté et décrit comme le paradigme de tous les ponts construits par la Communauté (visites aux personnes âgées, aide aux sans-abris, écoles de la paix pour les enfants dans les quartiers défavorisés et accueil des réfugiés). C'est à partir de ces œuvres concrètes que Hilde Kieboom, vice-présidente de la Communauté de Sant’Egidio, a résumé les étapes de la construction d'un pont solide : d'abord ne pas avoir peur et voir loin, vers l'autre rive, au-delà des eaux, ensuite avoir des piliers solides et profonds (par l’écoute de l’Evangile et le service) et, enfin, être persévérant et inventif.
Les Jeunes pour la Paix de Lisbonne
Les Jeunes pour la Paix de Paris
Les Jeunes pour la Paix se sont rendus dans Paris pour des visites de lieux symboliques, notamment pour des temps de recueillement par petits groupes devant l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes et le Bataclan, lieux des attentats terroristes de l'année passée. Le point d'orgue de la rencontre fut sans conteste une manifestation publique pour la paix sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, intitulée « nous voulons être des ponts, pas des murs ! ». Valérie Régnier, responsable de la Communauté de Sant'Egidio en France, Lassana Bathily, jeune réfugié malien, sauveur de plusieurs personnes lors de l'attaque de l'Hyper Cacher en janvier 2015, Basile, réfugié syrien accueilli par la communauté d'Amsterdam et les Jeunes de la Paix de différentes villes d'Europe (Paris, Bruxelles, Rome, Cologne, Berlin, Amsterdam, Barcelone) ont lancé, dans une ambiance de grande fête, un message d'espoir à une Europe désorientée. La manifestation s’est conclue par un lâcher de ballons dans un ciel bleu et ensoleillé !
Recueillement devant le Bataclan
Recueillement devant l'Hyper Cacher
Témoignage de Lassana Bathily
« Nous voulons être des ponts pas des murs ! »
Lâcher de ballons sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame
Lire aussi dans le journal La Croix « Les Jeunes de Sant'Egidio appellent pour la Paix »
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