Parole de Dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière avec Marie, mère du Seigneur
Mardi 12 novembre


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

L'Esprit du Seigneur est sur toi.
Celui qui naîtra de toi sera saint.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Luc 17,7-10

« Lequel d'entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ?
Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ?
Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n'avons fait que notre devoir.” »

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Nous sommes, Seigneur, tes serviteurs
qu'il nous advienne selon ta Parole.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Seigneur parle à ses disciples. C'est un dialogue intime que Jésus veut pratiquer avec chacun des disciples et avec nous aussi. Il connaît les siens un par un, il les a appelés à le suivre et il vit avec eux. Il sait qu'il est facile pour eux de laisser de la place à l'orgueil dans leur cœur et aussi d'avoir une grande opinion de soi, ou de se sentir bons et protagonistes de ses actes. Il les invite donc à se confronter à ce que les serviteurs sont appelés à faire. Contrairement au maître, ils ne sont pas les premiers dans la maison, mais précisément les serviteurs. Aucun de nous n'est maître de sa vie, seul le Seigneur l'est. La vie est donnée à chacun d'entre nous afin que nous puissions la vivre non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour le bien de tous. Nous avons reçu beaucoup de choses en don, sans mérite : la santé, le bien-être, la paix, l'intelligence, l'amour, la foi. De tous ces biens, nous ne sommes pas propriétaires, mais gardiens et intendants. Jésus s'est également présenté comme celui qui sert, et non comme celui qui doit être servi. Lors de la dernière Cène, il l'a montré sans équivoque en prenant la forme du serviteur qui lave les pieds du maître. Le disciple, suivant l'exemple de Jésus, est appelé à servir et, comme le pape François nous l'a souvent rappelé, " celui qui ne vit pas pour servir, ne sert pas pour vivre ". Vivre avec cet esprit de service libère de la prison de l'égoïsme, de l'anxiété d'accumuler des biens et des satisfactions pour soi-même. Les disciples savent bien qu'ils ont tout reçu et qu'ils doivent tout lui rendre. C'est le sens d'être des serviteurs inutiles. Le Seigneur nous a choisis et nous a confié une tâche que nous sommes appelés à accomplir, non pas pour nous réaliser nous-mêmes, mais pour servir son rêve d'amour pour le monde, en sachant que nous recevons tout de lui et que, sans lui, nous sommes vraiment " inutiles ", c'est-à-dire sans force.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.