La rencontre "Catholiques et chiites face à l'avenir", troisième conférence internationale organisée par la Communauté de Sant'Egidio en collaboration avec l'Institut Al-Khoei de Nadjaf, la ville sainte du monde chiite, se termine aujourd'hui, 9 mars, à Bagdad, au siège du Patriarcat chaldéen, sous l'égide du cardinal Louis Raphaël Sako.
"Notre rencontre a voulu signifier l'ouverture d'un chemin pour surmonter la mondialisation de l'indifférence dans laquelle les religions peuvent jouer un grand rôle pour arriver et réaliser la mondialisation de l'amour qui surmonte les conflits, crée le dialogue et crée de nouveaux espaces pour l'humanité dans le monde". Comme le dit Marco Impagliazzo dans l'interview vidéo que nous publions sur cette page.
Fraternité, prière, pauvres et paix sont les points de référence de cette nouvelle étape de l'amitié entre catholiques et chiites qui s'inscrit dans un parcours commencé en janvier 2014, lorsqu'une délégation de Sant'Egidio invitée à Nadjaf par des religieux chiites dans l'esprit d'Assise a rencontré le grand ayatollah al-Sistani, à qui le pape François a envoyé un message personnel remis par le cardinal Ayuso pour relancer les thèmes de leur dialogue d'il y a deux ans.
En conclusion de la conférence, Andrea Riccardi, se référant également au message personnel que le pape François a envoyé au "Cher Frère" Al Sistani à cette occasion, a rappelé les défis que les croyants peuvent relever ensemble dans cet esprit de fraternité : "la guerre en Ukraine, le changement climatique, l'extrémisme religieux, le terrorisme. Nous ne sommes pas réunis pour une fusion dogmatique", a conclu le fondateur de Sant'Egidio, "mais pour un acte de coresponsabilité".
EN SAVOIR PLUS:
