Le 7 avril au Mozambique est célébrée la fête de la femme mozambicaine. A cette occasion, les activistes du mouvement « Eu Dream » (un acronyme qui signifie « je rêve » mais contient aussi le nom du programme de lutte conte le SIDA de la Communauté de Sant’Egidio) se sont rendues dans la prison pour femmes de Ndlavela, dans la périphérie de Maputo, pour fêter cette journée en présence des détenues.
Cent-vingt femmes détenues, certaines avec des enfants en bas âge, d’autres enceintes, quelques unes malades, d’autres âgées, ont accueilli la visite avec joie et enthousiasme.
A chacune a été remis une rose rouge, en signe d’affection et de bienveillance. En réponse, les détenues ont exprimé leurs remerciements et adressé leurs vœux pour les 50 ans de la Communauté à l’aide de chants et de danses.
Ensuite, à chacune a été remis 1 kg de riz, de sucre, de haricots et 1 litre d’huile. Beaucoup d’entre elles ne reçoivent pas de visites de la part de leur famille car elles sont originaires d’autres villes du pays. A la fin de cette matinée de fête ont été manifestés émotion et désir d’écouter de nouvelles paroles d’amitié et réconfort pour l’avenir.
En sortant, le grand et lourd portail s’est fermé derrière nous. Parmi nous étaient présentes deux anciennes détenues qui depuis quelque temps, avec la Communauté, désirent vivre le rêve de la rédemption et la sagesse de ne pas oublier, en aidant et visitant ces femmes privées de liberté mais pas de rêves ni d’espérance.