Parole de Dieu chaque jour

Prière pour les pauvres
Parole de dieu chaque jour

Prière pour les pauvres

Mémoire des saints Côme et Damien, martyrs syriens (morts en 303). La tradition se souvient d'eux comme des médecins qui soignaient gratuitement les malades. Mémoire de ceux qui se consacrent au soin et au traitement des malades. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière pour les pauvres
Lundi 26 septembre

Mémoire des saints Côme et Damien, martyrs syriens (morts en 303). La tradition se souvient d'eux comme des médecins qui soignaient gratuitement les malades. Mémoire de ceux qui se consacrent au soin et au traitement des malades.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ceci est l'Évangile des pauvres
la libération des prisonniers
la vue aux aveugles
la liberté des opprimés.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Job 1,6-22

Le jour où les fils de Dieu se rendaient à l'audience du Seigneur, le Satan, l'Adversaire, lui aussi, vint parmi eux.
Le Seigneur lui dit : « D'où viens-tu ? » L'Adversaire répondit : « De parcourir la terre et d'y rôder. »
Le Seigneur reprit : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'a pas son pareil sur la terre : c'est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s'écarte du mal. »
L'Adversaire riposta : « Est-ce pour rien que Job craint Dieu ?
N'as-tu pas élevé une clôture pour le protéger, lui, sa maison et tout ce qu'il possède ? Tu as béni son travail, et ses troupeaux se multiplient dans le pays.
Mais étends seulement la main, et touche à tout ce qu'il possède : je parie qu'il te maudira en face ! »
Le Seigneur dit à l'Adversaire : « Soit ! Tu as pouvoir sur tout ce qu'il possède, mais tu ne porteras pas la main sur lui. » Et l'Adversaire se retira.
Le jour où les fils et les filles de Job étaient en train de festoyer et de boire du vin dans la maison de leur frère aîné,
un messager arriva auprès de Job et lui dit : « Les bœufs étaient en train de labourer et les ânesses étaient au pâturage non loin de là.
Les Bédouins se sont jetés sur eux et les ont enlevés, et ils ont passé les serviteurs au fil de l'épée. Moi seul, j'ai pu m'échapper pour te l'annoncer. »
Il parlait encore quand un autre survint et lui dit : « Le feu du ciel est tombé, il a brûlé troupeaux et serviteurs, et les a dévorés. Moi seul, j'ai pu m'échapper pour te l'annoncer. »
Il parlait encore quand un troisième survint et lui dit : « Trois bandes de Chaldéens se sont emparées des chameaux, ils les ont enlevés et ils ont passé les serviteurs au fil de l'épée. Moi seul, j'ai pu m'échapper pour te l'annoncer. »
Il parlait encore quand un quatrième survint et lui dit : « Tes fils et tes filles étaient en train de festoyer et de boire du vin dans la maison de leur frère aîné,
lorsqu'un ouragan s'est levé du fond du désert et s'est rué contre la maison. Ébranlée aux quatre coins, elle s'est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Moi seul, j'ai pu m'échapper pour te l'annoncer. »
Alors Job se leva, il déchira son manteau et se rasa la tête, il se jeta à terre et se prosterna.
Puis il dit : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j'y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni ! »
En tout cela, Job ne commit pas de péché. Il n'adressa à Dieu aucune parole déplacée.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Alléluia, alléluia, alléluia.

La lecture du livre de Job s'ouvre avec deux premiers chapitres qui présentent Job comme un modèle de vie : il était " droit et intègre, craignant Dieu et s'écartant du mal ". L'auteur montre l'intégrité et la sérénité de la vie d'un homme qui avait fait de la " crainte de Dieu " le cœur de sa vie. Dieu lui-même se réjouit et, presque fièrement, parle de Job à ceux qui agissent comme des messagers de l'humanité, les " enfants de Dieu " (les anges), et surtout à Satan, " l'adversaire ". Le Seigneur se réjouit du bien accompli par Job. Ce n'est pas le cas de Satan qui éprouve un sentiment de contrariété face à cet homme juste, à qui tout semble réussir. Se pourrait-il que le bien-être de Job ne soit pas la seule raison de sa fidélité à Dieu et de sa droiture ? Satan s'insinue presque entre Dieu et l'homme pour mettre en doute la bonté, la joie et la sérénité de cet homme juste et craignant Dieu. C'est la jalousie du malin envers le bien de l'homme, face à la présence bienveillante de Dieu dans l'histoire. Son travail semble être de parcourir la terre pour mettre en cause ceux qui font le bien, comme le dit la première lettre de Pierre : " votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Résistez-lui avec la force de la foi " (1 P 5, 8-9). Job sera-t-il capable de résister au mal ? C'est la question que Satan pose au Seigneur. Ainsi, Satan s'en prend à Job dans ce qu'il possède, dans un crescendo de privations et de souffrances. Job est d'abord privé de tous ses biens, puis de ses propres fils et filles. Mais Job ne maudit pas Dieu. Il ne lui attribue pas la cause du mal qui l'a frappé et sa réponse peut nous surprendre : " Nu, je suis sorti du ventre de ma mère, et nu, j'y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris : que le nom du Seigneur soit béni ".

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.